Culture
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Présentée au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, jusqu’au 17 septembre prochain, l’exposition « The Harlem Fantasy’82 – Origin(s) of the Royal House of LaBeija » plonge le public au cœur de la culture des salles de bal et aux origines de la légendaire Royal House of LaBeija. Et ce, en rassemblant trente-huit photographies inédites de l’une des soirées les plus importantes de l’histoire de la « ball culture », organisée à New York en 1982.
Les Ballrooms (salles de bal) sont nées dans les communautés afro-américaines et latinos LGBT qui ont lancé leurs propres concours de beauté, face au racisme des concours officiels. Ces événements offraient un espace politique de célébration et de répit aux communautés marginalisées les plus durement touchées par le climat social et économique répressif, imposé par l'administration du président Ronald Reagan, et plus généralement par l'idéologie blanche hétéronormative.
1982, sur la 125e rue ouest de New York : une soirée spéciale – le Harlem Fantasy Ball II – est organisée par Pepper LaBeija et Dorian Corey. Le photographe Nick Kuskin, alors âgé de 21 ans, est invité à documenter cette soirée historique, consacrée à l’expression personnelle et à la création communautaire d'avant-garde. Les négatifs n'ont été retrouvés et restaurés que récemment et les photographies sont exposées pour la toute première fois.
L'exposition présentée à Bruxelles et le programme qui l’entoure font l’éloge de la naissance et de la contribution de Pepper LaBeija et Dorian Corey, et aussi de la Royal House of LaBeija, qui ont permis de jeter les bases d'un mouvement mondial d'expression et de défense des communautés queers, noires et brunes.
S.D.
Photo : Voguing – The Harlem Fantasy Ball II, NYC – © 1982, Nick Kuskin.
Article mis en ligne en mai 2023

Le spectacle «Arsène Lupin» est à l'affiche du Théâtre Royal du Parc, jusqu'au 3 juin. Un texte original co-écrit par Thibaut Nève et Othmane Moumen, d’après les personnages créés par le romancier et conteur français Maurice Leblanc, au temps de la Belle Epoque. Héros de fiction, Arsène Lupin est ce gentleman cambrioleur, connu pour son talent à user de déguisements, à se grimer et à prendre des identités multiples pour commettre ses délits et résoudre des énigmes criminelles, avec pour but de venger les biens financiers mal acquis.
L'intrigue se passe au cœur des années vingt du siècle passé, en France, entre la Normandie et Paris. Une époque au cours de laquelle les mouvements féministes éclosent et où Arsène Lupin, déjà quarantenaire, aspire surtout au bonheur d'un foyer tranquille. Bien décidé à prendre sa retraite, il va cependant se retrouver, malgré lui, entraîné dans une course poursuite et une chasse au trésor. Divisé entre l'amour passion et l'amour raison, il côtoie toutes les classes sociales, de la bonne bourgeoisie de province aux artistes de cabaret des Années Folles, croisant par ailleurs la route d'une certaine Joséphine Baker... Il retrouve tout un petit monde d'honnêtes et de malhonnêtes gens qui s'aiment, se quittent, se mentent, se trahissent et s'épaulent.
Cette brillante comédie – où les scènes s'enchaînent sans temps mort, ponctuée d'intermèdes de music-hall et de magnifiques chorégraphies de danse et de combat – est mise en scène par Thibaut Nève et est jouée par une équipe de onze interprètes : Othmane Moumen (Raoul D'Andrésy, alias Arsène Lupin), Julie Dacquin, Christian Dalimier, Damien De Dobbeleer, Manon Hanseeuw, Olivia Harkay, Sarah Lefèvre,Thibault Packeu, Bernard Sens, Laurence Warin et Mehdi Zekhnini.
(Info : tél. 02 505 30 30 –www.theatreduparc.be)
M.VD.
Article mis en ligne en mai 2023

Du 29 avril au 21 mai, Pairi Daiza se pare de fleurs et de couleurs égayant le cadre de vie des 7500 animaux. Fleurs naturelles, arbustes et arbres – parmi lesquels jonquilles, magnolias, narcisses, tulipes, cerisiers blancs, camélia japonica, arbres de Judée, prunus persica Melred – prennent place dans ce jardin s'étalant sur une superficie de 75 hectares. A ce somptueux décor floral s'ajoute des installations de papillons géants, créés en fibre végétale colorée, ornant deux allées, passant sous l'escalier monumental et également dans le monde de Cambron-l'Abbaye.

Chaque année, des dizaines d’animaux voient le jour à Pairi Daiza. C’est pourquoi le Parc et sa Fondation mettent des dossiers pédagogiques gratuits à disposition de tous. Préparés par les équipes scientifiques, zoologiques et pédagogiques, ces dossiers peuvent être lus avec les enfants, pour les aider à comprendre le monde animalier qui nous entoure et ainsi mieux le respecter et le protéger. Le premier de ces dossiers est consacré à la reproduction animale. Pourquoi la reproduction ? Car la perpétuation de toute espèce vivante passe par sa reproduction. Cette question est d’autant plus cruciale pour les espèces en voie d’extinction, comme un grand nombre de celles accueillies au sein de Pairi Daiza. Le dossier est disponible sur le site internet https://www.pairidaiza.eu/.../conscientiser-les-citoyens.
S.D.
Article mis en ligne en avril 2023

Du 13 avril au 18 mai, retour des Nocturnes à Bruxelles avec six musées qui seront ouverts au public chaque jeudi de 17h à 22h. Les visiteurs pourront profiter, en plus de la découverte des expositions et collections des établissements participants, de visites guidées exclusives, d’ateliers artistiques ou encore d’un accès privilégié aux réserves. Les 37 musées participants se sont regroupés par quartier pour permettre de combiner plusieurs lieux lors d'une même soirée. Des promenades guidées dans le quartier, ou entre musées, complètent l’offre de visite et replacent les institutions dans le tissu urbain.
Comme cette année Bruxelles célèbre l’Art nouveau, les Nocturnes s’associent à cette initiative et proposent chaque jeudi la visite d’une maison Art nouveau ou d’une exposition sur la thématique. Ainsi, la Maison Cauchie, l'Hôtel Van Eetvelde, la Maison Autrique… sont à découvrir, en plus des expositions au Musée Horta et à la Maison du Roi. La Wittockiana présentera aussi, juste pour l’occasion, sa précieuse collection de documents Art nouveau.
Le coup d'envoi des Nocturnes 2023 aura lieu le 13 avril du côté de Molenbeek et d'Anderlecht avec, entre autres, la découverte du réseau de distribution d’eau entre le Musée des Egouts et La Fonderie. Le dernier jeudi des Nocturnes (le 18 mai) concordant avec la journée internationale des musées, la soirée de clôture sera axée sur les thématiques de cette journée mondiale : la durabilité et le bien-être. La Maison de l’Histoire Européenne, qui aborde l’histoire des déchets dans son exposition «Jeter – Histoire d'une crise contemporaine», proposera un atelier d’upcycling textile. BELexpo s’emparera aussi de cette thématique pour s’adresser en priorité aux adolescents et leur famille. Du côté du Cinquantenaire, les musées feront découvrir leurs collections uniques et ouvrir des lieux habituellement fermés au public comme le Pavillon des Passions Humaines. Le programme complet des Nocturnes et la vente des tickets sont disponibles sur www.nocturnes.brussels.
M.VD.
Article mis en ligne en mars 2023

Dans le cadre de l'année Art Nouveau à Bruxelles, le Musée Horta présente une nouvelle exposition-événement intitulée «Victor Horta Versus Art Nouveau. Horta's vocabulary». Elle entend faire voir Horta avec un autre regard. Oubliez les questions des styles et les images toutes faites sur l'architecte. Tentez même d’oublier un instant l’Art Nouveau, une étiquette utile mais parfois réductrice. Mais portez plutôt un regard sans idées préconçues sur Horta et voyez ce qu’il dit : le rôle de sa femme et de ses mentors – Balat et Viollet-le-Duc –; son inspiration tournée aussi vers l’Egypte ancienne, la Grèce, le 18e siècle; son admiration pour l’opéra Garnier et le Palais de Justice de Bruxelles. Un ensemble de dix modèles en plâtre, jamais montrés au public, est présenté dans une mise en scène audacieuse faisant écho aux styles du passé et à l’œuvre de Horta.
Pour comprendre le vocabulaire de Horta après 1918, des restitutions 3D de deux créations disparues sont présentées. Il s'agit de la maison que Victor Horta a réaménagée et restaurée au 136 avenue Louise et qui fut détruite ainsi que la salle de musique de chambre du Palais des Beaux-Arts malheureusement définitivement défigurée il y a une quarantaine d’années. Ces deux restitutions ont été réalisées par le Laboratoire Alice de la faculté d'architecture La Cambre Horta.
L'exposition «Victor Horta Versus Art Nouveau. Horta's vocabulary» est à voir jusqu'au 8 janvier 2024.
S.D.
Photo : Une vue de l'exposition – © Vincent Everarts (© Horta Museum)
Article mis en ligne en mars 2023
Théâtre Royal des Galeries

C'est la pièce «Le Mensonge» de Florian Zeller, mise en scène par Rosalia Cuevas, qui est actuellement à l'affiche. Comme le précise l'auteur lui-même : «vérités et mensonges font partie du théâtre et de ses ressorts. Les acteurs portent des masques. Cela m’a amusé de jouer de tous les codes conventionnels de la comédie et de les retourner. Il est savoureux de voir quelqu’un sur scène jouer les mauvais menteurs, tenter de s’en sortir, et de réaliser que tout le monde, autour de lui, lui ment... Personnellement, je ne trouve rien de plus dangereux que de vouloir toujours dire la vérité. Dans la vie, même dans les relations d’affection et de tendresse, il faut savoir ne pas tout dire. Le mensonge est même un bien s’il permet de protéger les autres.»
La pièce interroge plus précisément le mensonge dans le couple et est conçue selon une succession de fausses pistes : les situations sont volontairement, en apparence, conventionnelles. Deux couples «amis» se retrouvent pour dîner : d'une part, Alice et Paul, et d'autre part, Laurence et Michel.
L'après-midi, Alice a surpris Michel avec une autre femme et se trouve confrontée à un dilemme : faut-il dire à son amie Laurence ce qu’elle a vu? Paul, son mari, tente de la convaincre qu’elle doit absolument lui cacher la vérité. Il fait ainsi l’éloge du mensonge… Est-ce seulement pour défendre son ami Michel? Ou a-t-il lui aussi des choses à cacher?
Faut-il dire la vérité, ce qui détruirait le couple ou faut-il ne rien dire et donc mentir pour sauver le couple ? L’auteur, très habilement, brouille les pistes, passe de la vérité au mensonge et vice-versa, ce qui donne des scènes très drôles où le spectateur est témoin de cette duperie… ou pas.
La pièce réunit sur scène quatre personnages : Hélène Theunissen (Alice), Patrick Ridremont (Paul), Alexis Goslain (Michel) et Cécile Florin (Laurence). Le très élégant décor est une réalisation de Noémie Vanheste. Les costumes sont de Fabienne Miessen. A découvrir jusqu'au 2 avril. (Info : tél.02 512 04 07 – www.trg.be)
Théâtre Royal du Parc

Jusqu'au 8 avril, le public – tant enfant qu'adulte – est invité à découvrir «Pinocchio» de Thierry Janssen, d'après la célèbre fable créée, en 1881, par l'auteur italien Carlo Collodi et qui interroge sur le conflit intérieur des jeunes et leur aspiration à la liberté : être sage et obéissant pour plaire à ses parents ou être rebelle et désobéissant pour devenir autonome.
Le point de départ c’est d’imaginer ce qu’est devenu le pantin de bois Pinocchio une fois qu’il a pris la forme humaine. Thierry Janssen a imaginé une troupe ambulante dont le directeur a embauché le «vrai» Pinocchio et son père Gepetto – pauvre menuisier italien – pour traverser une Italie en crise, tentée par un courant politique qui se répand peu à peu : le fascisme, et où plane l'ombre des «chemises noires» de Mussolini. C’est le comédien Julien Besure qui incarne le personnage de Pinocchio, mais personne ne veut croire évidemment que Pinocchio a réellement existé... C’est d’autant plus difficile à vivre pour le héros que son père perd, peu à peu, ses souvenirs...
Admirables chorégraphies, magnifiques costumes, ce spectacle haut en couleurs, retraçant l'épopée d'une petite troupe de théâtre, réunit sur scène Julien Besure (Pinocchio), Thierry Janssen (Gepetto), Mireille Bailly, Karen De Paduwa, Aurélien Dubreuil-Lachaud, Fabian Finkels (direttore Mangeleu) et Elsa Tarlton, certains d'entre-eux jouant même plusieurs rôles. La chorégraphie est signée Darren Ross (Info : tél. 02 505 30 30 – www.theatreduparc.be)
Centre Culturel d'Auderghem

Du 21 au 26 mars, présentation de la pièce «88 Fois L'Infini» de la dramaturge Isabelle Le Nouvel, mise en scène par Jérémie Lippmann et interprétée par Niels Arestrup (Andrew) et François Berléand (Philippe). Il s'agit d'un saisissant face-à-face conflictuel inspiré d'une histoire vraie.
Il y a treize ans, Andrew est parti avec la compagne de son demi-frère Philippe et a poursuivi une carrière de pianiste virtuose. Alors qu’ils ne se sont jamais revus, le second rend inopinément visite au premier, et apporte avec lui une valise ayant appartenu à leur père. Celle-ci contient de lourds secrets. Sobrement mise en scène, la pièce s’apparente à un combat animal qui laisse exploser d’abord la haine, les rancoeurs et les souffrances trop longtemps tues. De confidences en révélations, les deux hommes qui se connaissent peu malgré le lien naturel qui les unit, cheminent sur la voie du dialogue, de la reconstruction, de la résilience. Et du pardon ?
(Info : tél. 02 660 03 03 – www.ccauderghem.be)
M.VD.
Article mis en ligne en mars 2023

Jusqu'au 5 novembre prochain, Train World – le musée de la SNCB à Bruxelles – accueille l'exposition Animalia. Cette exposition invite à vivre un voyage poétique et scientifique consacré à la préservation de notre planète et vise à sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux liés à la biodiversité et au climat, ainsi qu'au rôle primordial du train, mode de transport durable par excellence.

Le sculpteur belge Pierre-Yves Renkin a été convié à y exposer une vingtaine d'œuvres représentant des animaux grandeur nature, disséminés dans l'exposition permanente de Train World et dialoguant avec les diverses collections ferroviaires. L'exposition présente également des pièces maîtresses de la collection personnelle de l'artiste, permettant de s’immerger dans son univers et dans son travail de sculpteur animalier.
Parallèlement, les thématiques de la préservation de la biodiversité, du dérèglement climatique et des atouts du train en tant que mode de déplacement durable, sont développées dans les différents espaces du musée, grâce à l’apport de scientifiques de l’UCLouvain. Sans oublier un volet de l'exposition consacré aux efforts entrepris par la SNCB, Infrabel mais aussi Thalys (Eurostar Group) et Lineas, opérateur ferroviaire de fret, pour réduire l’impact de leurs activités sur l'environnement et le climat. En effet, un thème majeur développé dans l'exposition est celui des «atouts du train». Si, à l’origine, le train était un symbole de la révolution industrielle, source d'immenses progrès mais aussi de conséquences néfastes sur l'environnement, aujourd’hui, du fait de ses nombreux atouts – parmi lesquels notamment ses faibles émissions de CO2 –, il répond à une envie de voyager de manière plus durable.
M.VD.
Article mis en ligne en février 2023

La Maison de l'Histoire Européenne, située dans le bâtiment Eastman au Parc Léopold à Bruxelles, présente l'exposition temporaire Jeter – Histoire d'une crise contemporaine, qui propose un tour d’horizon inédit de l’histoire de nos déchets. De la révolution industrielle jusqu’aux dérives de la société de consommation, cette exposition retrace de profonds changements dans la manière dont nous gérons et percevons les déchets.
Fragments d’objets de l’âge de bronze, échantillons de chiffons blancs utilisés en papeterie au 19e siècle, appareils électroniques… Qu’il soit industriel ou ménager, toxique ou réutilisable, le déchet est révélateur. L’exposition examine la question des déchets en Europe d’un point de vue historique, à travers quatre sections : Avez-vous dit déchets ?; De la réutilisation au rebut (de 1800 à 1945); L’Europe du tout jetable (de 1945 à aujourd’hui); Vivre avec (ou sans) les déchets. Les objets et témoignages qui sont présentés font prendre la mesure de l’impact écologique des déchets et de la responsabilité historique et contemporaine de l’Europe sur le sujet. Non pas pour nous accabler, mais pour faire réfléchir en tant qu’individus et sociétés.
L'exposition Jeter – Histoire d'une crise contemporaine est visible jusqu'au 14 janvier 2024. L'entrée est gratuite.
D.T.
Maison de l'Histoire Européenne : 135 rue Belliard – 1000 Bruxelles – historia-europa.ep.eu
Photo : La Vénus aux chiffons – Michelangelo Pistoletto – © Be Culture.
Article mis en ligne en février 2023
L’Hôtel Wiltcher’s

A l’occasion de la Saint-Valentin, le Steigenberger Icon Wiltcher’s Brussels (Hôtel Wiltcher’s ) propose un «Iconic Romance Package». Ce forfait comprend un accueil personnalisé, un dîner 3 services aux chandelles, servi au Loui Restaurant, et le logement en chambre romantique décorée de bouquets et pétales de roses, ainsi qu’un coffret de chocolat offert. Le lendemain, petit déjeuner continental au champagne servi en chambre et possibilité de profiter d’un late check-out. La Saint-Valentin sera aussi l’occasion, pour les résidents de l’hôtel, comme pour les clients extérieurs, de venir savourer au Wiltcher’s un cocktail, dont le Generous Love Cocktail, réalisé par les mixologues du Loui Cocktail Bar; de prendre un repas ou un brunch au Café Wiltcher’s; et de déguster le gâteau spécial Saint-Valentin – Generous Love Cake – ou encore s’offrir un moment de détente à l’Aspria.
A noter déjà, que l’équipe du Wiltcher’s réinventera son brunch dominical, servi au Café Wiltcher’s – et sur la terrasse par beau temps – dès le 19 février. Proposé tous les dimanches de 12h30 à 15h00, le forfait brunch est de 95 € / personne. (www.wiltchers.com et www.loui.brussels).
The Hotel

Escapade romantique au The Hotel avec le package «Romance», comprenant une nuitée dans une chambre avec vue imprenable sur Bruxelles , une bouteille de champagne dans la chambre, une boîte de chocolats Elisabeth Sweet Love, deux cocktails à déguster au bar, le petit-déjeuner et bien sûr un départ tardif gratuit jusqu'à 15h00.
Le restaurant de l’hôtel, The Iris, proposera un menu spécial du 10 au 14 février, avec des spécialités telles que des gyozas de légumes, tom yam et citronnelle; des huîtres au naturel et citron vert brûlé; des linguine à la truffe noire et au parmesan; ou encore un filet de bœuf cuit à la braise, panais et sauce banane-cumin. (www.thehotel-brussels.be)
Aspria Royal La Rasante

Pour fêter la Saint-Valentin, l'Aspria Royal La Rasante (à Woluwe-Saint-Lambert) propose un workshop en couple, une séance pour apprendre à masser son/sa partenaire.
Pendant une heure, une des masseuses du centre explique les techniques de base du massage. Chacun à tour de rôle (pendant 30 minutes) apprend les gestes fluides et relaxants pour effectuer un massage de base du dos et/ou des jambes. En fin de séance, une bougie parfumée et un bon permettant de recevoir une entrée gratuite au club à l’achat d’une entrée payante, sont offerts. Ce «workshop Saint-Valentin» est disponible jusqu’au 28 février, pour le prix de 99 € (réservation à faire en ligne) (www.aspria.com)
C.F.
Article mis en ligne en février 2023

Chaque année depuis 2009, la Love Bugs Parade revient à Autoworld. Le dimanche 12 février, dès 10h00, quelque 300 Volkswagen Coccinelle, Beetle et Transporteur T1,T2 et T3 sont attendus sur l'Esplanade du Cinquantenaire devant le musée Autoworld. A 14h00, les véhicules se dirigeront vers le Rond-Point Mérode et Tervueren pour une promenade d'une heure dans les environs de Bruxelles. Le retour sur l'Esplanade du Cinquantenaire est prévu vers 15h30.
Il y a 75 ans la Coccinelle arrivait sur le marché belge. Aussi, jusqu'au 26 mars Autoworld accueille l'exposition «VW Love Bugs – The Buzz Edition» qui met en exergue l'épopée de 7 générations de Bus Volkswagen, du premier T1 jusqu'au T7, avec, en prime, le tout dernier : l'ID Buzz électrique. Le Transporteur a accompagné plusieurs générations comme outil de travail ou pour partir à la découverte de nouveaux horizons, parfois lointains. Un espace du musée est dédié au 75e anniversaire de la signature du contrat d'importation de la marque Volkswagen pour la Belgique et de l'introduction de sa petite soeur, la Coccinelle, en Belgique par D'Ieteren.
L.B.
Article mis en ligne en février 2023

Théâtre Royal du Parc
Actuellement, présentation de la pièce «La Nuit des Rois» de William Shakespeare, mise en scène par Daphné D'Heur et jouée par une troupe de dix comédiens : Cindy Besson, Didier Colfs, Enea Davia, Soufian El Boubsi, Margaux Frichet, Maxime Laal Riahi, Nicolas Ossowski, Benjamin Van Belleghem, Valentin Vanstechelman et Anouchka Vingtier. La chorégraphie des combats est signée Jacques Cappelle et les splendides costumes sont une réalisation d'Anne Guilleray. Oeuvre baroque où se mêlent poésie, profondeur, lyrisme et bouffonnerie, chassé-croisé d’amours et de faux-semblants, cette pièce interroge sur le cheminement du désir. Elle est une variation sur l’illusion et le réel, sur l’apparence et l’être, et titille la fragilité des certitudes.
L'intrigue se déroule en Illyrie où règne le duc Orsino, ivre de musique et de sentiments amoureux pour la comtesse Olivia, qui repousse ses avances. Une tempête provoquant le naufrage d’un navire, transportant Viola et Sébastien – son frère jumeau –, va bouleverser la mélancolie qui plane sur le royaume. Les deux jeunes gens rescapés échouent à deux endroits de la côte, chacun pensant avoir perdu son jumeau. Viola se présente à la cour d’Orsino sous les traits d’un homme, Césario. Le duc lui offre de devenir son page et la charge de plaider sa cause auprès d’Olivia. Cette mission déplait à Viola, tombée secrètement amoureuse du duc, mais ravit Olivia qui s’éprend passionnément de ce jeune messager sans se douter qu’il s’agit d’une femme. N’épargnant personne, l’auteur croise à cette première intrigue celle de Malvolio, ambitieux intendant d’Olivia, tourné en bourrique par Sir Toby, le cousin d'Olivia, et son compère Sir Andrew Gueule-de-fièvre ainsi que Maria, la dame de compagnie de la comtesse. Chacun voit ses ambitions contrariées mais, en finale, la vérité est révélée. A découvrir jusqu'au 18 février. (Info : tél. 02 505 30 30 – www.theatreduparc.be)

Théâtre Royal des Galeries
Le spectacle qui succède à «La Revue», en ce début d'année 2023 aux Galeries, est la comédie familiale «La Mémoire de l'eau» de l'auteure anglaise Shelagh Stephenson, dans une adaptation de Brigitte Buc et de Fabrice Gardin, également le metteur en scène de la pièce. C'est l'histoire de trois sœurs qui ont vécu la même enfance et pensent partager un passé commun mais qui, en réalité, gardent des souvenirs bien différents de leur période de jeunesse. Les enfants n’ont décidément jamais les mêmes souvenirs d’enfance…
Dans un village de la côte anglaise, à l’occasion des funérailles de leur mère, trois sœurs se retrouvent dans la maison où elles ont passé leur enfance, trois femmes très différentes les unes des autres. Lors de ces retrouvailles exceptionnelles vont surgir les souvenirs : souvenirs d’une enfance commune certes, mais filtrés par la mémoire individuelle et interprétés différemment par chacune des sœurs, façonnés et embellis à un point tel que l’illusion a fini par remplacer la réalité dans l'esprit de chacune. Il suffira de quelques whiskies bien tassés et de quelques bouffées de substances illicites pour que le retour au bercail se transforme en un séjour délirant. Le passé, qu’on croyait enfoui à tout jamais, ressurgira brutalement, charriant avec lui son lot de secrets, de mensonges et d’hystérie.
«La Mémoire de l’eau» offre une analyse aiguë de nos comportements humains; une analyse sensible mais aussi férocement drôle à travers des répliques corsées. Une pièce débordant d'humour et de rebondissements relationnels, développant une réflexion tendre sur la mémoire au féminin, qui est interprétée par Christel Pedrinelli, Séverine De Witte, Laura Fautré, Bénédicte Chabot, Frédéric Nyssen et David Leclercq. Le décor est de Lionel Lesire et les costumes de Sophie Malacord. A découvrir du 1er au 26 février. (Info : tél. 02 512 04 07 – www.trg.be).

Centre Culturel d'Auderghem
La pièce «Les poupées persanes» de la franco-irannienne Aïda Asgharzadeh, mise en scène par Régis Vallée, est à l'affiche du 7 au 12 février. Une épopée romanesque se déroulant sur plus de vingt ans et naviguant en flash-back entre l’Iran et la France. Un récit autobiographique, un témoignage du passé et du présent. Egalement une rencontre avec l'Iran, son peuple, sa musique, sa vitalité, ses croyances, ses révoltes et ses contradictions, interprétée par six comédiens : l'auteure elle-même, Kamel Isker, Azize Kabouche, Toufan Manoutcheri, Sylvain Mossot et Ariane Mourier.
Ni documentaire sur la révolution iranienne ni biographie familiale au sens strict, ce mélodrame poétique et politique mélange réalité, fiction et histoire d’amour, avec deux intrigues. Une où l’on suit quatre étudiants dans l’Iran des années septante, et celle où l’on suit une mère et ses deux filles, d’origine iranienne, dans la France de la fin du 20e siècle, et notamment de deux sœurs qui ne sont pas trop enthousiastes à l’idée de célébrer le passage à l’an 2000 aux sports d’hiver, en famille. (Info : tél. 02 660 03 03 – www.ccauderghem.be)

Wolubilis
Le 3 mars, présentation de «Fleurs du soleil» avec Thierry Lhermitte dans l'adaptation sublime du livre éponyme de Simon Wiesenthal. Sur scène, dans un registre qui lui est inhabituel, l'artiste interprète ce texte poignant qui nous confronte à la notion de pardon. Simon Wiesenthal a cherché toute sa vie à comprendre ce qui lui est arrivé, un matin ensoleillé de 1942. Seul, dans la pénombre d'une chambre d'hôpital, il entend ce jour-là le récit innommable d'un jeune nazi à l'agonie. Hanté par les atrocités qu'il a commises, il demande le pardon d'un juif afin de mourir en paix. Lui opposant le silence, Wiesenthal a cru devoir lui refuser cette grâce. Peut-on pardonner l'impardonnable ? Peut-on accorder soi-même une rédemption au nom d'autres victimes ? Seul en scène, Thierry Lhermitte donne vie à tous les personnages de cette incroyable histoire parue en 1969. Son récit est éclairé par les témoignages de grandes personnalités qui ont répondu à la question de Wiesenthal : Et vous, qu'auriez-vous fait à ma place ? (Info : tél. 02 761 60 30 – www.wolubilis.be)
M.VD.
Article mis en ligne en janvier 2023

Fondé en 1994, Pairi Daiza permet aujourd’hui aux visiteurs de découvrir plus de 7.000 animaux de 800 espèces différentes, sur quelques 75 hectares de superficie. Mais Pairi Daiza n’est pas seulement un parc animalier. Il se veut également une vitrine du patrimoine industriel. A ce titre, Pairi Daiza vient d’acquérir une locomotive à vapeur belge originaire du Hainaut. Construite en 1900 par la Société Métallurgique de Couillet, elle a été utilisée dans des mines espagnoles, achetée par un collectionneur britannique et conservée par une société de chemins de fer du Pays de Galles. 123 ans après sa fabrication à Couillet, ce joyau est de retour en Belgique. C’est dans les ateliers du Parc que la locomotive va bénéficier d’une restauration complète. A ce jour, Pairi Daiza possède 6 anciennes locomotives à vapeur dont 4 sont en état de fonctionnement. La construction de la ligne de chemin de fer Pairi Daiza Steam Railway et la remise en état des locomotives représentent une passion et un travail quotidien pour l’équipe des cheminots du Parc. La petite vitesse des locomotives est parfaitement adaptée à un agréable voyage dans le Jardin des Mondes et permet aux visiteurs de profiter du Parc d’une autre façon et d'observer de nombreux animaux d’un point de vue différent.
La «Couillet», reine de la collection de Pairi Daiza, est visible dans le hangar des trains installé dans la Terre du Froid, devant l’Izba.
C.F.
Photo : Locomotive «Couillet» devant le hangar / © Pairi Daiza – Solène Senhaji.
Article mis en ligne en janvier 2023

Les Galeries Royales Saint-Hubert à Bruxelles fêtent leurs 175 ans. Pour célébrer cet anniversaire, une exposition «Galeries Expo» retraçant l'histoire, la genèse, l'implication de ce site (formé par la Galerie du Roi, la Galerie de la Reine et la Galerie du Prince) est présentée dans les passages souterrains du Cinéma des Galeries. Et ce, à travers ses théâtres, son cinéma, ses restaurants et cafés, ses commerces et ses habitants. Quelques 150 documents, plans, photographies, récentes et anciennes, œuvres d’art, tous liés à son implantation centrale dans la capitale. On peut aussi y découvrir tous les projets à venir des Galeries, tant urbanistiques que patrimoniaux.

Les Galeries Royales Saint-Hubert sont à l’origine de l’association EuroArcades, créée en 2019 à Paris au siège de l’Institut de France. Elle regroupe une quinzaine de passages couverts historiques en Europe et a pour but de faire reconnaître les passages comme patrimoine mondial à l’Unesco. L'exposition «Galeries Expo» est à découvrir jusqu'au 30 juin 2023.
Dans le cadre de l'inauguration de cette exposition, a été présenté le livre de Paul Grosjean : «Galeries Royales Saint-Hubert. Stars des Galeries, Galeries des Stars…». Cet ouvrage évoque le patrimoine matériel, architectural, immobilier de ces lieux emblématiques, mais est aussi dédié au patrimoine immatériel, culturel et artistique. L'auteur s'est également attaché à y faire référence aux lieux mythiques – tels le Théâtre Royal des Galeries, le Théâtre du Vaudeville, la Librairie Tropismes, le Cinéma des Galeries – ainsi qu'aux personnages notoires qui ont fréquenté ces Galeries Royales comme, entre autres, Victor Hugo, Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Sacha Guitry, René Magritte, Jacques Brel, Maurice Béjart, Jean-Paul Belmondo, Angela Merkel, Brigitte Macron… Ce livre est illustré par de magnifiques clichés du photographe Arnaud Everaerts.
C.F.
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L’exposition-événement consacrée à Johnny Hallyday, actuellement présentée à Bruxelles, offre au public une découverte inédite de l'œuvre et de la vie de Johnny Hallyday. Sur une superficie de près de 3.000 m² sont exposés costumes de scène, voiture, guitares, motos, souvenirs et photos ainsi que des pièces uniques et personnelles jamais dévoilées au public auparavant.
Les visiteurs sont plongés dans la vie du chanteur, depuis sa chambre d’adolescent jusqu’à son bureau de Marnes-la-Coquette, reconstitué à l’identique, en passant par les lieux les plus emblématiques de sa carrière. Sans oublier un mini-concert qui laisse entendre quelques-uns des plus grand succès du chanteur. Ce voyage à travers la vie de Johnny Hallyday est ponctué de souvenirs musicaux, scéniques et personnels grâce à des mises en scène d’exception et une expérience immersive centrale. Jean Reno prête sa voix à l’audioguide et accompagne les visiteurs tout au long de leur parcours. «Johnny Hallyday - L'Exposition» se tient au Palais 2 de Brussels Expo. au Heysel, jusqu'au 15 juin 2023.
S.D.
Photo : Guitare électrique Steel-O-Matic James Trussart / © Tempora © James Trussart.
Théâtre Royal des Galeries

Comme de coutume c'est «La Revue» qui clôture l'année aux Galeries et inaugurera l'an neuf. Un spectacle mêlant caricatures, chansons et sketchs, retraçant l’actualité des douze mois écoulés et dont le but est d'offrir aux spectateurs un moment exceptionnel de plaisir et de détente. Alexis Goslain, le metteur en scène, explique que «l’idée était de trouver un fil conducteur dans l’actualité pour construire la colonne vertébrale de cette nouvelle Revue. La célébration des 400 ans de la naissance de Molière constituait une aubaine pour jouer ce rôle-là. Et comme au théâtre, on peut tout faire, il a été décidé de faire revenir Molière et de l'immerger dans la modernité et de le confronter à notre siècle et à son actualité pesante. Et l’envie était aussi de faire émerger la thématique du féminisme». Les auteur.e.s des textes du spectacle sont Angélique Leleux, Bénédicte Philippon, Marie-Sylvie Hubot, Joël Riguelle, Gauthier Bourgois et Bernard Lefrancq.

Parmi les tableaux proposés : le retour de Molière, un hommage au chanteur Arno, une évocation des personnages de Marie Curie et Sarah Bernhart, une intervention du premier ministre Alexander De Croo concernant la crise de l'énergie, une revue de presse 2022 (covid, virus du singe, Eric Zemmour en France, Hadja Lahbib la nouvelle ministre des affaires étrangères en Belgique, guerre en Ukraine, etc.), la reprise d'une séquence du film «Grease», un séminaire féministe de réinsertion, la chanson «Quelque chose de Zelensky» proposée sur la musique de «Quelque chose de Tennessee», chanson de Michel Berger écrite pour Johnny Hallyday. Sans oublier l'incomparable prestation de Bernard Lefrancq dans «Colla stand up» qui met notamment en exergue les absurdités de Good Move, le plan régional de mobilité en Région de Bruxelles Capitale. Mise en scène par Alexis Goslain, La Revue est jouée par Bernard Lefrancq, Angélique Leleux, Pierre Pigeolet, Marie-Sylvie Hubot, Gauthier Bourgois, Natasha Henry, Denis Carpentier, Frédéric Celini, Sandrine Balleux, Max Stofkooper et Bénédicte Philippon. Le tout sur des chorégraphies d'Antoine Pedros et Kylian Campbell et une réalisation musicale de Bernard Wrincq. Les décors sont de Francesco Deleo, et les costumes de Fabienne Miessen, Sophie Malacord et Maria Spada. A voir jusqu'au 22 janvier 2023 (Info : tél. 02 512 04 07 – www.trg.be)
Wolubilis

En tournée en Belgique depuis la mi-novembre, la pièce «Art» de Yasmina Reza, mise en scène par Alain Leempoel, est présentée à Bruxelles les 20, 21, 22, 28 et 31 décembre. Créé en Belgique en 1998, ce chef-d'œuvre d'écriture caustique revient «renouvelé» mais toujours interprété par le trio mémorable Bernard Cogniaux – Alain Leempoel – Pierre Dherte : trois amis qui vont s'entredéchirer autour d'un tableau blanc! Il y a un quart de siècle, ils avaient 35 ans, aujourd’hui ils ont la soixantaine. Tous les trois ont mûri et l’équilibre des enjeux a changé, le temps a passé et le texte est resté. Le poids des mots de ces trois hommes, se déchirant autour d’une œuvre discutable pour l’un, indiscutable pour l’autre, et sans prise de position pour le troisième, a une valeur, une profondeur et une finalité tellement différente. L’avancée dans la vie leur a apporté une forme de sagesse, du recul à leurs propos, mais pourrait-elle mettre un terme définitif à leur amitié? Dans cette pièce de Yasmina Reza, les valeurs de l’amitié et les valeurs du marché deviennent belliqueuses. (Info : tél. 02 761 60 30 – www.wolubilis.be)

Gare Maritime – Tour&Taxis
C'est dans un chapiteau atypique, installé à Tour&Taxis à Bruxelles jusqu'au 1er janvier 2023, que l'on peut découvrir le spectacle «Julia au cabaret». Une création originale, mise en scène par Jack Cooper, qui plonge le public dans les années folles : un spectacle tout en musique, illusions et performances poétiques. Cette aventure drôle et touchante est une ode à la vie, à la joie, aux rêves et à l’amour. C’est l’histoire de Julia qui part sur les traces du cabaret de son enfance. Elle y retrouve son insouciance, sa jeunesse, ses souvenirs de scène et son ami imaginaire Bruce. Dans le rôle de Julia, on applaudit la comédienne Janine Godinas et dans celui de son ami imaginaire, le comédien et chanteur Bruce Ellison. Le duo est accompagné sur scène par de talentueux circassiens et artistes d’autres disciplines, développant des performances hors du commun, de l’art de rue, de la danse, de la magie et du burlesque. (Info : https://cabaretjulia.be)
Théâtre de La Valette

Ce théâtre situé à Ittre propose actuellement «La porte à côté» : une pièce de Fabrice Roger-Lacan, mise en scène par Fabrice Gardin et Sandra Raco, interprétée par Catherine Conet et Alexis Goslain. Le décor est, lui, signé Léa Gardin. Dans cette pièce, à l’humour irrésistible, s'enchaînent les répliques d’un auteur malicieux, grand observateur du genre humain, qui offre ici un texte intelligent, émouvant et original, livrant de très beaux dialogues, brillants, virevoltants et d'une haute tenue littéraire.
Elle est psy. Lui vend des yaourts. Ils sont voisins de palier. Ils se détestent cordialement et, comme des millions de célibataires perdus dans la ville, ils explorent furtivement les sites de rencontre à la recherche de l’amour. Quelqu’un qui serait juste aux antipodes de ce personnage infernal qui vit la porte à côté! Et lorsqu’enfin, par la magie des tests d’affinité, ils trouvent chacun l’âme sœur, ils ne résistent pas au malin plaisir de se l’annoncer… Un duel sans merci pour le plus grand plaisir de ceux qui ne sont pas leurs voisins! A voir jusqu'au 31 décembre, du jeudi au samedi à 20h30, et les dimanches à 16h00. (Info : tél. 0473 29 17 09 – www.theatrelavalette.be)
Article mis en ligne en décembre 2022

Après un immense succès à Londres et à Los Angeles, c'est à Brussels Expo – pour la première fois sur le continent européen – que sera présenté «Bond in Motion». Cette manifestation qui se veut didactique, immersive et intergénérationnelle sera unique.
Du 9 décembre 2022 au 14 mai 2023, le Palais 1 du Heysel permettra de découvrir des décors spectaculaires, des maquettes «making-off» et une cinquantaine de véhicules (motos, voitures, avions, hélicoptères, sous-marins, hovercrafts) tout droit sortis des 25 films de James Bond. Car, ce qui est exceptionnel dans cette exposition est que tous les véhicules présentés ont été utilisés dans les films. Il ne s'agit donc pas de reproductions!
Créée, en 1953, par Ian Fleming et portée au cinéma, en 1962, avec le film «James Bond contre Dr No», la saga James Bond est plus vivante que jamais. De l'Aston Martin DB5 des débuts au dernier modèle en date, en passant par la Lotus qui se transforme en sous-marin, tout ce qui a été conçu par l'ingénieux «Q» sera présenté.
«Bond in Motion» offrira aussi aux visiteurs la chance de passer de l'autre côté de l'écran. Ce sera l'occasion de découvrir des véhicules, mais aussi les secrets de leur réalisation, au travers de documents réunis pour la première fois. La réalisation de scènes cultes et des cascades les plus extraordinaires sera dévoilée.
Les 6.000 m2 du Palais 1 du Heysel seront divisés en quatre parties : eau, terre, air et feu. Tout au long de la durée de l'exposition, des animations, des rencontres, des événements seront organisés autour de la saga 007. Un bar 007 et des boutiques James Bond combleront les désirs des visiteurs.
Grâce à EON Production, à la Ian Fleming Foundation et à la Metro Golwyn Mayer (MGM), en collaboration avec l'agence Carbon 12011, la Ville de Bruxelles, la Région de Bruxelles Capitale et la British Embassy (Brussels), «Bond in Motion» proposera une immersion unique dans le monde de James Bond. Une véritable expérience qui passionnera tous les publics.
C.F.
«Bond in Motion» – Palais 1 de Brussels Expo – www.007Brussels.com
Article mis en ligne en octobre 2022
Théâtre Royal des Galeries

C'est la pièce «Quadrille» de Sacha Guitry, mise en scène par Thibaut Nève, qui est à l'affiche jusqu'au 13 novembre.
Le lieu où se produit ce «quadrille» amoureux, d'une étonnante et amusante modernité, est l'hôtel parisien le Ritz. Où, dès son arrivée, Carl Hérickson, une vedette d’Hollywood, est accueilli par Claudine André – journaliste indépendante au New York Herald – et par Philippe de Morannes, rédacteur en chef de Paris-Soir. Alors que l’acteur américain, assailli par ses fans et admiratrices, traverse le hall de l'hôtel, une belle inconnue – qui se trouve être Paulette Nanteuil, comédienne et maîtresse de Philippe – semble étrangère à cette frénésie. Intrigué par son attitude, Carl lui demande un autographe, qu’elle signe du nom de son amie Claudine. Mais le soir-même, Carl découvre sa véritable identité en allant la voir jouer au Théâtre du Gymnase et l’invite à dîner. Après quoi, ils passent la nuit ensemble. De son côté, Philippe est de plus en plus séduit par Claudine, elle-même n’étant pas insensible à son charme, ni d'ailleurs à celui de Carl. Paulette va-t-elle quitter Philippe et rejoindre son nouvel amant hollywoodien ? Ou plutôt essayer de se faire pardonner sa faute ? Et que va faire Philippe ? Réponses à ces questions dans le dernier acte de ce spectacle théâtral...

Tous les ingrédients d'un vaudeville moderne sont réunis dans «Quadrille» : le quatuor amoureux, avec ses différences d'âge significatives, ses différences de génération, est engagé dans une cascade de péripéties, dans un éblouissant chassé-croisé, ponctué de surprises et de retournements de situation; le tout sublimé par des réparties souvent inattendues et de brillants dialogues.
Une magnifique comédie douce-amère réunissant sur scène six personnages : Fabio Zenoni (Philippe de Morannes), Elsa Tarlton (Paulette Nanteuil), Cécile Florin (Claudine André) et Marvin Schlick (Carl Hérickson) ainsi que Juliette Manneback (femme de chambre) et Arnaud Van Parys (maître d'hôtel). Le décor est une réalisation de Vincent Bresmal et Matthieu Delcourt. Les costumes sont de Béatrice Guilleaume. (Info : tél.02 512 04 07 – www.trg.be)
Théâtre Royal du Parc

Du 9 novembre au 10 décembre, les spectateurs sont invités à découvrir «Animal Farm» de Thierry Debroux, une adaptation musicale du roman de Georges Orwell, qui fut publié en 1945 et dans lequel l'auteur dénonce la dérive totalitaire que fut le stalinisme à partir d’un bel idéal révolutionnaire de liberté, d’égalité et de fraternité. Le génie d’Orwell réside dans le fait de raconter des choses terribles à travers un conte ou une fable accessible à tous.
Refusant les conditions difficiles auxquelles les soumettent leur fermier, les animaux d’une ferme, sous l’impulsion des cochons, se révoltent et chassent leur maître. Mais l’ivresse du pouvoir va transformer le paradis en enfer : une société encore plus exécrable va être constituée et les animaux finiront par regretter le temps des hommes ! L’oeuvre n’a pas pris une ride et résonne particulièrement, aujourd’hui, en ces temps troublés de crise énergétique, de conflits sociaux, de guerre en Ukraine, etc.
Ce spectacle musical, mis en scène par Emmanuelle Lamberts et Thierry Debroux, entraîne le public au sein de cette ferme dirigée par les animaux. Pour les guider, une troupe d'une dizaine d’acteurs/actrices, chanteurs/chanteuses évolue sur scène. Parmi eux : Manuel Chemla, Camille Decock, Guillaume Druez, Béatrix Ferauge, Fabian Finkels, Thierry Janssen, Emmanuelle Lamberts, Hélène Philippe, David Pion, Guy Pion, Gaspard Rozenwajn, Malika Temoura ainsi que des enfants – se produisant en alternance – parmi lesquels Maxime Clause, Ava et Lily Debroux, Eledwen Janssen et Lilya Moumen. Les costumes ont été réalisés par Béa Pendisini, et la confection des masques par Ines Infanti et Camille Mayenez. (Info : tél. 02 505 30 30 – www.theatreduparc.be)
Centre Culturel d'Auderghem

Présentation, du 15 au 20 novembre, de la pièce «L'école des femmes» de Molière, mise en scène par Anthony Magnier et interprétée par Eva Dumont, Victorien Robert et Mikaël Fasulo. Première grande comédie de Molière, et aussi celle qui le rendit célèbre, «L'école des femmes» est une pièce pleine de cynisme et d'âpreté, où des scènes d’une grande cruauté sont mêlées à de magnifiques moments de comédie et de farce.
Arnolphe – Monsieur de La Souche – a acheté une fillette : Agnès. Il l'élève dans l’ignorance, lui donne une éducation déficiente, et la met sous la protection de ses valets. Lorsqu'Agnès a 17 ans, Arnolphe imagine, enfin, pouvoir l’épouser, comme la société le lui permet, comme son coeur le désire et comme ses pulsions le lui dictent. Il rêve d'une femme, mais au fond il veut un chien de compagnie, qui de surcroît, tiendrait l’intendance de la maison. (Info : tél. 02 660 03 03 – www.ccauderghem.be)
M.VD.
Article mis en ligne en octobre 2022

The New Vibe est une start-up bruxelloise qui, dès ses débuts, a su trouver écho auprès de grands acteurs de l’entrepreneuriat national et international. La levée de fonds d’1,5 million d’euros, réalisée par un jeune starter du web belge (Jean Collinet), lui a permis de s’entourer d’une équipe en pleine croissance. La start-up compte également sur le soutien de Digital Attraxion, fonds d’investissement dédié aux entreprises numériques.
The New Vibe annonce le lancement de son application TNV : une émission interactive diffusée, en direct, sur smartphone qui permet de remporter des expériences de vie uniques. La première aura lieu ce 23 octobre, à 19h44 précises. L’émission sera diffusée tous les dimanches, à la même heure en direct, et deviendra rapidement le rendez-vous immanquable du dimanche soir! Au travers d’un contenu inédit, immersif, décalé et à la portée de tous, The New Vibe ambitionne de révolutionner l’industrie du divertissement live sur smartphone. Lors de chaque émission, le joueur/la joueuse qui aura répondu le plus rapidement aux 12 questions posées par l’animateur TNV repartira avec une expérience hors du commun. Au programme de la première émission : 2 accès pour le concert de Stromae au Madison Square Garden, le 21 novembre 2022, avec séjour à New-York.
Rendez-vous donc ce 23 octobre, à 19h44, sur l’App’ TNV (disponible gratuitement sur Android et IOS) pour découvrir le nouveau concept de cette start-up atypique... Et les dimanches suivants.
D.T.
Article mis en ligne en octobre 2022

ArtContest a pour vocation de révéler, de suivre et d’accompagner le travail des jeunes artistes contemporains sur le long terme. Sa philosophie consiste à contribuer à leur évolution et à favoriser la réflexion de leurs pratiques et de leurs positions, en tant qu’artistes, dans la société d’aujourd’hui. Tout est mis en œuvre pour offrir un maximum de visibilité aux participants (exposition, site, réseaux sociaux, édition d’art,...) et d’opportunités de rencontres avec les professionnels du milieu de l’art. Les précédents lauréats du concours voient aujourd’hui leurs œuvres entrer dans les collections de diverses institutions comme la Banque Nationale de Belgique, le M Leuven ou encore le Mac’s.
Cette année, le jury a sélectionné dix candidats dont les œuvres sont exposées, jusqu'au 23 septembre, à l’Espace Vanderborght à Bruxelles : Aymeric Tarrade, Basto Joao, Bruaux Hadrien, De Pauw Wim, Hallet Tom, Medan Melissa, Moriyama Lucian, Paulius Sliaupa, Van den Block Zena et Verhulst Emmaet . Les lauréats de cette 18e édition du concours sont : Paulius Sliaupa et Melissa Medan qui remportent respectivement le premier prix et le deuxième prix du concours 2022. Wim De Pauw est, lui, le gagnant du troisième prix et du prix de la Fondation CAB. Une mention spéciale du jury revient à Tom Hallet et le prix du Centre Wallonie Bruxelles-Paris, (nouveau partenaire du concours depuis 2022) a été attribué à Hadrien Bruaux.
Espace Vanderborght : 50 rue de l’Ecuyer à 1000 Bruxelles – ArtContest.be.
L.B.

Théâtre Royal des Galeries
Ouverture de la saison 2022-2023 avec la pièce «Cuisine et dépendances» d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Sur un texte féroce, drôle, lucide et ingénieux, les auteurs abordent le thème d'un conflit au sein d’un cercle amical.
Jacques et Martine – un couple apparemment sans histoire – accueillent de vieux amis qu'ils n'ont plus vus depuis dix ans. Ils ont organisé un dîner en l'honneur du mari de Charlotte, devenu présentateur-vedette à la télévision. Parmi les invités figurent aussi Georges, le copain hébergé et Fred, l'envahissant frère de Martine. Au cours de la soirée, la tension monte, la présence de celui qui a réussi déchaîne admiration, envie, jalousie et agressivité.
Tout cela est vu de la cuisine, où les convives viennent tour à tour se livrer, se plaindre et s'expliquer. La maîtresse de maison, entre deux plats, est dans tous ses états pendant que les personnages dévoilent, petit à petit, leurs névroses respectives… Dans cette comédie sociale pertinente, Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri partagent un même regard et une même envie de bousculer nos torpeurs, nos paresses et nos conformismes.
«Cuisine et Dépendances», dont la mise en scène est signée Patrice Mincke, est interprétée par Dominique Rongvaux (Jacques), Catherine Decrolier (Martine), David Leclercq (Georges), Frédéric Nyssen (Fred) et Bénédicte Chabot (Charlotte). La scénographie et costumes sont de Lionel Lesire; le décor sonore de Daphné D'Heur. A découvrir au Théâtre Royal des Galeries du 14 septembre au 9 octobre, et du 25 au 28 octobre à la Ferme de Martinrou à Fleurus. (Info : tel. 02 512 04 07 – www.trg.be)

Théâtre Royal du Parc
Après sa présentation comme spectacle estival à l'Abbaye de Villers-la-Ville, la pièce «Roméo et Juliette» est à l'affiche du Théâtre du Parc à Bruxelles, du 8 septembre au 22 octobre. Probablement l’œuvre la plus connue du répertoire de William Shakespeare, cette pièce est construite sur des vengeances, des haines familiales et des sentiments exacerbés. Un drame romantique qui transporte le spectateur dans une action mêlant à la fois la légèreté de la comédie et les profondeurs de la tragédie. Malgré la haine qui dévore les Capulet et les Montaigu, Roméo et Juliette succombent au coup de foudre lors d’un bal et, bravant la volonté de leurs familles, les jeunes amants décident de se marier dans le plus grand secret. Mais les rivalités et les provocations entre clans redoublent. Face au mariage forcé que son père a prévu pour elle, Juliette décide d’avaler un puissant narcotique qui la fait passer pour morte. Devant le corps de Juliette conduit au tombeau, Roméo s’empoisonne, persuadé de la mort de sa bien-aimée. La jeune fille, elle, s’éveille alors et, voyant Roméo expirer, elle se donne la mort. Une coproduction du Théâtre Royal du Parc et de DEL Diffusion Villers, mise en scène par Thierry Debroux, sur une scénographie signée Patrick de Longrée, et interprétée par Baptiste Blampain et Mathilde Daffe – dans les rôle de Roméeo et Juliette – ainsi que Julien Besure, Denis Carpentier, Mathilde Daffe, Simon Delvaux, Catherine Grosjean, Jonas Jans, Thierry Janssen, Nicolas Janssens, Michel Poncelet, Jean-François Rossion, Jérôme Vilain et Anouchka Vingtier. (Info : tel. 02 505 30 30 – www.theatreduparc.be)

Théâtre des Martyrs
La Compagnie Théâtre en Liberté propose, du 20 septembre au 7 octobre, le spectacle «Le Procès », de Franz Kafka, mis en scène par Hélène Theunissen : un Procès revisité, mettant la place des femmes en valeur et sublimant la sensibilité des comédiens par la présence scénographique de la caméra. Au matin de son 30e anniversaire, Josef K. rencontre pour la première fois un redoutable adversaire : la loi. Sans savoir pourquoi, il est arrêté. C’est le début d’un cauchemar de procédures paradoxales au cœur d’un labyrinthe administratif sans possibilité de sortie. Durant une année, l’homme tente de lever le voile sur un système d’apparences vertigineux et improbable qui ne cache en réalité aucune vérité, mais bien une multitude de faux-semblants. Accusé de rien, mais jugé pour ce qu’il est, Josef K. Joue le jeu dangereux d’accepter les règles d’une machinerie administrative et judiciaire qui n’aura de cesse de le broyer. Hélène Theunissen pose un regard neuf sur ce casse-tête tentaculaire, au centre duquel les femmes prennent une place héroïque, tentant de retenir les parois qui se resserrent sur la destinée d’un Josef K., un temps arrogant puis dépassé. Le spectacle est joué par Bernard Gahide (Josef K.), Jean-Pierre Baudson (avocat) ainsi que Maxime Anselin, Jacqueline Bollen, Cédric Cerbara, Dolorès Delahaut, Julie Lenain, Stéphane Ledune, Romain Mathelart, Sylvie Perederejew, Laurent Tisseyre et Aurélien Vandenbeyvanghe. (Info : tel. 02 223 32 08 – https://theatre-martyrs.be)
M.VD.
Article mis en ligne en août 2022

Après Zurich, Munich, Madrid, Budapest, Dublin, Paris et Séoul, la gigantesque exposition «Toutankhamon, son tombeau et ses trésors» fait escale à Tour & Taxis à Bruxelles, pour le plus grand plaisir des amateurs d’égyptologie. Découverts il y a presque cent ans, le trésor funéraire et le destin tragique du jeune pharaon Toutankhamon continuent de fasciner les historiens et le public.
A Louxor en novembre 1922, après cinq années de fouilles dans la Vallée des Rois, l’archéologue britannique Howard Carter fait une fabuleuse découverte, qui émerveille toujours un siècle plus tard : le tombeau du pharaon Toutankhamon pratiquement intact, avec tous ses trésors. Un joyau inestimable datant de plus de 3000 ans, que l'exposition immersive «Toutankhamon, son tombeau et ses trésors» propose d’explorer. Produite par la société allemande Semmel Exhibitions, elle présente, sur une superficie de 3000 m², le trésor funéraire du pharaon, reproduit grâce à la 3D et présenté dans son contexte archéologique, à travers plus d’un millier de reproductions d’objets inestimables, de graphiques, d’images et de films. Un audioguide narre en outre le destin de ce jeune pharaon qui n'a régné que neuf ans, à une époque troublée de l’histoire de l'Egypte. Mis au point en collaboration avec des égyptologues, il est décliné en version adulte et enfant. De plus, en marge de l’événement, un cycle de conférences consacrées à l’Egypte, des activités familiales et de nombreux événements sont organisés. Toutes les informations sont disponibles sur le site https://tutankhamunexpo.com.
S.D.
Article mis en ligne en juillet 2022

Le Théâtre de la Gaîté, situé au cœur de Bruxelles, accueille, depuis le début du mois de juillet 2022, le plus grand Musée de l’Illusion d’Europe. Un tout nouveau musée dont l’objectif est d’initier ses visiteurs – toutes générations confondues – au monde fabuleux de l’illusion d’optique. Sur plus de 700 m² de superficie, il plonge les visiteurs dans une expérience pédagogique et ludique unique, conçue pour s’instruire en s’amusant. La collection présentée met l’accent sur la manière dont fonctionne notre cerveau et dont nous gérons notre perception des choses, en rappelant que la perception n’est bien souvent qu’une mystification et qu’il suffit d’un regard différent pour appréhender le monde autrement. Tout au long du parcours on découvre des illusions d'optique, tantôt amusantes tantôt déplaisantes si on ne comprend pas la manière dont notre cerveau a été piégé. Et le directeur du musée, Damir Cicak, de préciser : «Le visiteur découvre que ce que le cerveau décode par le biais des sens n’est pas nécessairement la réalité»... «En ces temps où les prises de position se font et se défont à la vitesse de l’éclair, en partie à cause des réseaux sociaux, et où le dialogue tend à faire figure de parent pauvre, le musée interpelle les visiteurs sur les faits tout en leur prodiguant un conseil judicieux : vérifiez d’abord si votre perception est bien la bonne. D’autres verront peut-être certaines choses qui vous échappent. Cette perspective est, peut-être, plus précieuse encore que l’expérience elle-même».
Musée de l'Illusion : 18 rue du Fossé aux Loups – 1000 Bruxelles – tél. +32 2 219 23 50 – Museumofillusions.be
S.D.
Article mis en ligne en juillet 2022

La BRAFA, Brussels Art Fair, se teint du 19 au 26 juin 2022, à Brussels Expo, sur le Plateau du Heysel. Organisée par la Foire des Antiquaires de Belgique, cette 67e édition rassemble cent quinze galeries – dont dix-huit nouvelles –, provenant de quinze pays, qui y exposent leurs plus belles œuvres et objets précieux, tant dans le domaine de l'art ancien, moderne que contemporain. Côté belge, six nouveaux exposants sont présents : la Collection Gallery, Thomas Deprez Fine Art, Dei Bardi Art, Galerie Kraemer + Ars Belga, MDZ Gallery et la QG Gallery.
L'invité d’honneur est le plasticien belge Arne Quinze, dont l’art tout entier puise son inspiration dans les beautés de la nature. Chacune de ses créations est précédée d’une observation méticuleuse et admirative de son large jardin aux fleurs sauvages qui entoure son studio, situé au cœur du petit village de Laethem-Saint-Martin, reconnu comme le centre de l’Expressionisme flamand.
Dans le cadre de la BRAFA 2022, l'artiste expose des peintures de grand format dont un quadriptyque inspiré des «quatre saisons», une série d'œuvres sur papier, une sculpture monumentale, des installations spaciales, sonores et vidéo, ainsi que le dessin du tapis de cette édition 2022. Ses créations colorées apportent assurément une atmosphère joyeuse à l'événement.
J.R.
Photo : Arne Quinze / © Dave Bruel
Article mis en ligne en juin 2022

Un nouveau musée vient d'ouvrir à Tour & Taxis à Bruxelles. : le Toys Discovery Museum, qui aborde des thèmes de l'histoire, des sciences, de la culture, de la mode et où le jouet – particulièrement à partir des années 50 – est le fil conducteur. Un lieu de découverte pour les jeunes et un retour dans le passé pour les adultes !
Dans ce musée immersif, chacun peut découvrir et regarder – au rythme de ses envies – les objets, figurines, jouets qui remplissent les 135 vitrines d'exposition. Toys Discovery Museum est un musée pédagogique composé de 14 zones, 250 mètres d'étagères et de vitrines mettant en situation, dans une scénographie soignée, des récits de l'histoire et de l’homme, ainsi que des espaces renfermant des pièces uniques, pour les collectionneurs.
Les différentes sections forment un parcours amenant les visiteurs dans la jungle, dans des contrées lointaines des Amériques, dans les fonds marins du Pôle Nord, et même dans l'espace, au-delà du système solaire, en compagnie de robots pour un voyage intergalactique. Une aventure assurément fascinante...
S.D.
Toys Discovery Museum : Avenue du Port 86 C – 1000 Bruxelles.
Article mis en ligne en mai 2022
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Conçue par Louma Salamé, directrice de la Fondation Boghossian, l'exposition «Portrait of a Lady» illustre la représentation de la femme, depuis la préhistoire jusqu’à aujourd’hui, ainsi que le parcours de quelques femmes d’exception. L'exposition fait dialoguer différentes cultures et civilisations d’Orient et d’Occident, en réunissant une sélection de pièces anciennes et contemporaines, des Vénus préhistoriques à Edgard Degas, Henri Matisse, Berthe Morisot et Cindy Sherman. «Portrait of a Lady» réunit au total quatre-vingt-cinq œuvres d’artistes majeurs autour de ce motif récurrent et de ses variations, et offre l’opportunité de découvrir une grande diversité d’œuvres et d’éclairer la complexité des pensées et pratiques artistiques autour de ce thème intemporel. L'exposition est visible à la Villa Empain jusqu'au 4 septembre 2022.

Avec son bar à l’américaine particulièrement en vogue dans les années 1930, son plafond de boiseries en manilkara du Venezuela et ses ferronneries travaillées dans le détail, le Café de la Villa Empain, décoré de velours et de marbres précieux, est actuellement le restaurant de Glen Ramaekers, qui y est aux commandes pour cinq mois. Un voyage gustatif et une belle expérience culinaire où une place de choix est réservée aux légumes. De fait, à l’exception d’un plat de viande et de quelques poissons, la quasi-totalité des propositions à la carte sont végétariennes. Julie de Block fournit les légumes frais et biologiques cultivés dans son potager d’un hectare près de Malines. Et la jeune chef pâtissier, Gill Walschap, se voit confier les mets sucrés.
L.B.
Photos : 1. Voluptuous – Félix De Vigne – © Thibault De Schepper / 2. Café de la Villa Empain – © Picture by Lidwine.
Article mis en ligne en mars 2022
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L'exposition «Trésors sur verre - Quand le Jardin bruxellait», présentée actuellement au Jardin botanique de Meise, met en lumière une partie de l' histoire du Jardin botanique, qui fête, en 2022, ses 225 ans d'existence.
Grâce à une sélection d’anciens négatifs sur verre, retouchés et imprimés avec grand soin, le visiteur peut découvrir le riche passé de ce Jardin botanique, depuis ses origines à Bruxelles jusqu'à son transfert au domaine de Meise.
Il y a quelques années, une collection d'environ 2.000 négatifs sur plaque de verre, oubliée depuis près d'un siècle, a refait surface. Elle offre un regard exceptionnel sur ce Jardin botanique et couvre la période allant de la fin du 19e siècle aux années 1930.
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Cette année, à l'occasion du 225e anniversaire du Jardin botanique, des œuvres imprimées peuvent être admirées au Château de Bouchout.
L'exposition «Trésors sur verre - Quand le Jardin bruxellait» donne un aperçu du riche et mouvementé passé bruxellois du Jardin botanique : de ses origines en tant que lieu de loisirs pour l'élite bruxelloise, en passant par le développement de la recherche botanique au 19ème siècle, jusqu'au déménagement vers le domaine de Meise. La beauté des photographies fait entrer dans un monde aujourd'hui disparu, mettant l’accent sur le travail des hommes, sur des visages et des gestes oubliés, et sur le défi permanent de faire coexister harmonieusement la science et la beauté.
L’exposition est à voir jusqu'au 13 novembre 2022. L'entrée est comprise dans le ticket d’entrée au Jardin botanique de Meise.
M.VD.
www.plantentuinmeise.be et www.jardinbotaniquemeise.be/tresors-sur-verre
Photos : Trésors sur verre / © Plantentuin Meise.
Article mis en ligne en mars 2022

La Fondation Roi Baudouin a sorti la nouvelle édition de sa brochure «Patrimoine & Culture», dans laquelle elle dresse le bilan de l'année écoulée et présente certains de ses projets ainsi que ses récentes acquisitions.
En 2004, Thomas Neirynck a fait don de près de 700 œuvres d'art à la Fondation Roi Baudouin. Cette collection offre une vision subjective de l'art abstrait de la seconde moitié du 20e siècle, en particulier de deux courants artistiques ayant permis aux artistes belges d'acquérir une renommée internationale : la Jeune Peinture Belge et CoBrA.
L'exposition «Du privé au public – Collection Thomas Neirynck, du sentiment à l'expression lyrique», consacrée à la collection Thomas Neirynck, initiée par le FeliXart Museum, à Drogenbos, est à voir jusqu'au 25 septembre 2022.
S.D.
FeliXart Museum : 6 rue Kuiken – 1620 Drogenbos – tél. 02 377 57 22
Article mis en ligne en mars 2022

«Mode 2.021 Anvers – Mode/Engagée» est l’ambitieux programme de réouverture lancé par le Musée de la Mode d’Anvers (MoMu), en collaboration avec la ville d’Anvers et visitflanders.
Du week-end d’ouverture, les 4 et 5 septembre 2021, jusqu’à fin janvier 2022, le MoMu va essaimer la culture de la mode dans toute la ville en enchaînant expositions fascinantes, projets en plein air, promenades à thème et animations diverses. Le fil conducteur de toutes ces activités : la transition à l’échelle globale et les changements significatifs que connaît le monde de la mode.
Le «2.0» de Mode 2.021 symbolise la réinitialisation générale dans le secteur, une remise en cause qui a été accélérée par la crise sanitaire du Covid. Le nom «Mode/Engagée» évoque un message multiple. La mode est un secteur industriel en mutation numérique, le styliste a un rôle prépondérant à jouer et le consommateur est, de plus en plus, sensible aux enjeux écologiques. Cette appelation souligne également que le style vestimentaire répond à des choix conscients et rappelle la position internationale de la cité scaldienne dans l’évolution de la mode, une ville qui attire tout autant les acteurs du secteur du monde entier que ceux qui remettent son mode de fonctionnement en question.
L'objectif est d’ouvrir le MoMu au grand public en le présentant comme un hub de la mode et un lieu de rencontre qui offre un panorama de la discipline aussi vaste que possible. Le musée a été rénové et sa réouverture sera naturellement le grand évènement du projet «Mode 2.021 Anvers – Mode/Engagée». Le MoMu a élaboré un programme de réouverture qui s’intéresse tout particulièrement aux grands changements d’aujourd’hui et de demain.
L.B.
MoMu : Nationalestraat 28 -– 2000 Antwerpen – tel. 03. 470 27 70 – www.momu.be
© Photo : Hanna Moon - Creative director : Isabella Burley, Stylist : Agata Belcen, Casting : Sarah Small, Make-up : Inge Grognard, Hair : Kiyoko Odo, Fashion : Botter, Model : Feran Mieso, Production : Thea Charlesworth
Article mis en ligne en août 2021

Tous les visiteurs du Parc Pairi Daiza peuvent désormais observer les manchots pour lesquels un territoire remarquable a été construit sur le site. Il s'agit d'un territoire de 850 m² adapté au comportement naturel de ces animaux, conçu dans un esprit de développement durable et doté de lumière naturelle, de revêtements de sols variés, d’un air assaini et d’un bassin d’eau salée.
Dans la «Grotte aux manchots», la température ambiante est maintenue à une moyenne de 4°C avec un maximum absolu de 7°C. Des recherches récentes ayant montré combien le spectre lumineux est fondamental pour le bien-être de ces animaux, l'enclos est doté d'une grande verrière de lumière naturelle de 100 m² qui ouvre le plafond de la grotte vers le ciel, juste au-dessus du territoire principal nommé «l’île». Les besoins en rayons UV sont donc fournis par la lumière naturelle, tandis qu’un complément de lumière est prodigué par un système d'éclairage artificiel, basé sur un mélange d’ampoules LED et halogènes.
D’une taille de 850 m², dont 300 m² réservés aux visiteurs, la «Grotte aux manchots» veille à la bonne condition physique de ses habitants et leur permet d’exprimer au mieux leurs comportements naturels. Leur habitat consiste en trois zones, établies sur deux niveaux : l'île (212 m², le bassin (350 m³) et la mezzanine (140 m²). La première est composée de plusieurs plateformes séparées par des espaces rocheux permettant un comportement territorial et une appropriation par les couples. Au sol, différents types de revêtements, tels que des galets naturels pour la construction de nids, des plages en galets stabilisés, des rochers pour permettre l'escalade et le positionnement en hauteur. Le bassin offre une profondeur variable de 3 m à 80 cm. Les manchots pouvant passer 75% de leur vie en mer, ce bassin a été construit suffisamment grand et long pour que les manchots puissent y déployer toute leur capacité de nage. Quant à la mezzanine – aussi appelée promenade des manchots –, elle contient l'aire de nourrissage où, après s'être nourris, les manchots continuent leur parcours le long de la mezzanine, passent devant les visiteurs pour, ensuite, redescendre via une rampe de glisse et rejoindre l’île qui abrite la olonie.

Afin de permettre aux visiteurs de bien pouvoir observer les manchots, différents points de vue ont été aménagés : de plain-pied avec la colonie sur l’île, en vision subaquatique et en hauteur le long de la mezzanine, ou encore dans les quatre chambres qui proposent des expériences uniques au contact des manchots.
Actuellement, douze manchots papous – 5 mâles et 7 femelles âgés de 1 à 35 ans – résident dans la «Grotte aux manchots». Ils ont été confiés au Parc Pairi Daiza par l’Oceanografic Valencia (Espagne), le Zoo d’Anvers et le Zoo de Munich (Allemagne). Depuis leur arrivée en février 2021, ils forment une colonie bien soudée.
Les manchots papous sont des oiseaux vivant en Antarctique. A ce stade, ils sont classés en «préoccupation mineure» sur la liste rouge des espèces en danger dans la nature de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Plusieurs menaces pèsent toutefois sur l’espèce dans son milieu naturel : surpêche, capture accidentelle dans les filets de pêche, pollution générée par les exploitations pétrolières, ingestion de particules plastiques, réchauffement climatique qui fait fondre la banquise où ils doivent trouver des partenaires, s’accoupler et élever leurs petits. Pour protéger le manchot papou à long terme, Pairi Daiza participe à un programme européen coordonné par l’Association européenne des Zoos et Aquariums.
C.F.
Photos : © Pairi Daiza / 1. île aux manchots et 2. bassin de la grotte aux manchots.
Article mis en ligne en juillet 2021

Les Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles conservent une belle collection de vitraux, constituée de plus de 350 œuvres datant du 13e au 20e siècle. Grâce au projet de recherche interdisciplinaire «Fenestra - 800 ans d’histoire du fenestrage» - qui, démarré en 2017 et coordonné par le département de physique appliquée et de photonique de la Vrije Universiteit Brussel, réunit les Musées royaux d'Art et d'Histoire, l’Institut royal du Patrimoine artistique, avec la collaboration du University College London et l’Institut de Recherche sur les Archéomatériaux d’Orléans -, cet ensemble qui constitue une ressource importante pour l’étude du «verre plat» dans les anciens Pays-Bas, est maintenant analysé, conservé dans de bonnes conditions, valorisé et en partie exposé.
Longtemps «oubliée», la collection des Musées royaux d'Art et d'Histoire est une véritable référence dans le domaine du vitrail en Belgique. Les 350 œuvres sont désormais consultables dans le catalogue en ligne du musée (Carmentis projet Fenestra).

Depuis le 2 juillet 2021, une sélection de médaillons issus de cette collection est exposée au Musée Art & Histoire. Ces petits panneaux de verre incolore sont généralement circulaires, d’où le nom de «médaillon» ou «rondel», et sont rehaussés d’un décor peint. Les rondels exposés datent des 16e et 17e siècles, période pendant laquelle les arts verriers des Pays-Bas et de la principauté de Liège étaient en plein essor.
L’exposition «Médaillons - Des miniatures sur verre» retrace, dans un premier temps, l’évolution technologique et artistique du verre peint. La seconde partie de l’exposition s’attache aux thèmes représentés sur les rondels. Ceux-ci sont souvent peints de scènes religieuses - illustrant les saints patrons ou les scènes bibliques -, ou encore de représentations profanes répondant aux goûts nouveaux de la clientèle aisée qui se développait à l’époque. Les rondels forment parfois des séries, illustrant différents épisodes d’un même récit. Ils sont souvent inspirés de copies de tableaux de peintres réputés. L’essor de la gravure et l’invention de l’imprimerie ont permis, par la suite, aux peintres-verriers d’avoir accès à de nouveaux modèles.
Enfin, l’exposition aborde la question des centres de production. Si, au cours des 16e et 17e siècles, la production de rondels devint une industrie florissante aux Pays-Bas, leur attribution à l’un ou l’autre atelier, est souvent difficile. Pour distinguer le travail des peintres-verriers actifs à Anvers, Bruges, Gand, Malines, Bruxelles, Louvain, Liège où d'ailleurs, il faut se baser sur l’iconographie, la technique utilisée et le style, ou encore la provenance des pièces.
C.F.
Photos : © KIK-IRPA, Brussels / 1. Panneau incluant un rondel – Ancien Hôpital Sainte Elisabeth de Lierre, milieu du 16e siècle, et 2. Médaillon «Scène de l’histoire du fils prodigue» attribué à Dirk Vellert – Anvers, 1530-1545.
Article mis en ligne en juillet 2021

Inauguré en septembre 2020, le KBR museum a pour mission de valoriser un trésor national caché depuis 600 ans : la Librairie des Ducs de Bourgogne et ses superbes manuscrits du XVe siècle. Tous les six mois, le musée expose une nouvelle sélection d’ouvrages provenant de cette collection exceptionnelle. De fait, les manuscrits du KBR museum sont trop fragiles pour être exposés en permanence. Aussi, après six mois passés en vitrines, les folios doivent être protégés de la lumière durant six ans. Selon les normes internationalement reconnues, l’exposition d’un parchemin ne peut dépasser 12.500 heures/lux par an.
Depuis le 11 mai dernier, une nouvelle sélection de manuscrits et de miniatures provenant de la Librairie des Ducs de Bourgogne y est exposée.
La nouvelle sélection présente des documents uniques ainsi que des miniatures provenant du Recueil des histoires de Troie ou du Livre des faits d’armes et de chevalerie, ainsi que le second volume des Chroniques de Hainaut. Au total, 77 nouveaux manuscrits sont à découvrir.
Toutefois, les manuscrits qui ont été exposés précédemment restent accessibles en ligne via Belgica, la bibliothèque numérique de KBR (https://belgica.kbr.be). Il est d’ailleurs possible de feuilleter la quasi-totalité des manuscrits de la Librairie des Ducs de Bourgogne sur le site www.kbr.be. L’application permet même d’agrandir les miniatures dans leurs moindres détails.
S.D.
KBR museum : Mont des Arts 28 – 1000 Bruxelles – www.kbr.be
Photo : Jacques de Guise, Chroniques de Hainaut, vol. II. Traduction de Jean Wauquelin – Pays-Bas méridionaux (Mons et Bruges), seconde moitié du XVe siècle. Le roi Radbod emporté par les démons
Article mis en ligne en mai 2021

Dès le 1er septembre, la Porte de Hal – Boulevard du Midi à Bruxelles – rouvre ses portes au public, qui pourra à nouveau y venir découvrir l’histoire médiévale de la ville de Bruxelles et le siècle du peintre Peter Bruegel en toute sécurité. En effet, il a accès aux collections permanentes ainsi qu'à l’exposition temporaire «Back to Bruegel», en parcourant toute la Porte de Hal jusqu’à l’incroyable panorama sur Bruxelles depuis le chemin de ronde, en passant par des escaliers médiévaux habituellement inaccessibles au public.

Pour réaliser un parcours respectant la distanciation sociale et permettant de visiter l’intégralité du bâtiment et de l’exposition, les visiteurs sont invités à emprunter un «passage secret» par les escaliers médiévaux d’origine. Ces derniers ont été cachés au public depuis les grandes transformations de la Porte de Hal réalisées au 19e siècle – par l’architecte Henry Beyaert – et la création du magnifique escalier de style néo-gothique reliant tous les étages du bâtiment.
L’exposition «Back to Bruegel» plonge les visiteurs dans la vie au 16e siècle grâce à des casques de réalité virtuelle et les longues-vues virtuelles, présentes sur le chemin de ronde, permettant de contempler un impressionnant panorama de Bruxelles et de la campagne alentour, sont désormais équipées de produits désinfectants.
M.VD.
www.kmkg-mrah.be/fr/informations-pratiques-1
Article mis en ligne en août 2020

Les musées bruxellois regorgent de pièces uniques et la richesse des collections permanentes des musées de la capitale est exceptionnelle. Quelques pièces extraordinaires ont été rassemblées dans un livre intitulé « 100 trésors des musées bruxellois »; un ouvrage paru aux Editions Racine - Lannoo et réalisé en collaboration avec le Conseil Bruxellois des Musées.
Qu’il s’agisse d’oeuvres de Magritte, Panamarenko ou Brueghel, des iguanodons de Bernissart, d’un fétiche à clous congolais ou de hochets précieux, les cent trésors présentés dans ce livre appartiennent aux collections permanentes de 41 musées bruxellois. Ils ont été sélectionnés en fonction de leur portée historique, leur état de conservation, leur unicité et leur rareté. Pour chacune des pièces, les auteurs livrent une description, une remise en contexte et une anecdote.
Cette publication, disponible en français, en néerlandais et en anglais, est vendue en librairie ainsi que sur les sites : www.brusselsmuseums.be et www.racine.be
C.F.